Pour une diffusion télé, il faut livrer un PAD ou Prêt À Diffuser, c’est un master qui aura été vérifié et corrigé pour être en conformité avec les différentes normes des diffuseurs.
Sur cassette ou en fichier, nous apporterons tout le soin requis pour que vos programmes passent avec succès leur examen de passage… Depuis 2014, notre laboratoire a reçu l’agrément de CANAL +, en 2016 celui de TF1, puis M6, France Télévision, Arte, Turner, etc.
Nous pouvons transmettre les fichiers PAD directement sur les serveurs des diffuseurs à l’aide de nos connections ASPERA, SMARTJOG… Nous possédons deux fibres optiques (et de nombreux pigeons voyageurs) pour des livraisons rapides et sécurisées.
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Normes RDD9 / AS10 / AS11 – KINO a obtenu l’agréement de nombreux diffuseurs : TF1, France TV, M6, Canal+, ARTE, LCP, Public Sénat, France 24, TV5 Monde, BBC, RTBF, RTS, Media One, Turner…
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Mise en conformité de vos fichiers et livraison via Fastrax.
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Le Prêt À Diffuser (PAD) est un terme technique utilisé dans l’industrie audiovisuelle pour désigner un contenu finalisé, conforme aux exigences des diffuseurs et prêt à être diffusé sur les plateformes de télévision, de streaming ou de cinéma. Ce fichier vidéo doit respecter un ensemble de critères techniques et éditoriaux définis par la chaîne de télévision, la plateforme numérique ou le distributeur qui le réceptionne. Une fois la phase de post-production terminée, le contenu passe par une vérification rigoureuse pour garantir qu’il est optimisé pour la diffusion sans nécessiter de modifications supplémentaires. Le respect des normes de qualité d’image, de normes audios, de sous-titrage et de métadonnées est essentiel pour s’assurer que la vidéo puisse être diffusée sans incident et dans la meilleure qualité possible.
La création d’un fichier Prêt À Diffuser suit un processus précis qui commence dès la phase de montage final et s’achève avec la validation par le diffuseur. La première étape consiste à ajuster l’ensemble des éléments visuels et sonores pour obtenir une cohérence parfaite entre les plans, les transitions et les effets. L’étalonnage est une phase cruciale qui permet d’uniformiser les couleurs et d’améliorer le rendu de l’image pour garantir une qualité optimale sur tous les supports de diffusion. L’optimisation du mixage audio assure un équilibre parfait entre les dialogues, les bruitages et la musique, évitant ainsi toute saturation ou déséquilibre sonore. Une fois ces réglages terminés, la vidéo est exportée dans un format spécifique défini par le diffuseur, généralement en haute résolution avec un encodage conforme aux standards télévisuels ou numériques.
Un contenu Prêt À Diffuser doit impérativement respecter un cahier des charges précis pour garantir une compatibilité avec les systèmes de diffusion. Chaque chaîne de télévision ou plateforme possède ses propres exigences en matière de résolution, de framerate, de codecs vidéo et audio, et de format de fichier. Par exemple, une chaîne de télévision peut exiger un format en MXF OP1a, tandis qu’une plateforme de streaming préfèrera un fichier ProRes ou H.264. Les spécifications incluent également le calibrage des couleurs, qui doit être ajusté pour éviter les écarts visuels lors de la diffusion, ainsi que le niveau sonore normalisé pour éviter toute variation désagréable entre les programmes. L’intégration des métadonnées, qui renseignent sur le titre du programme, la date de production, les droits de diffusion et les sous-titres, est un élément clé du PAD afin d’assurer une gestion optimale des contenus.
Avant qu’un programme soit validé comme Prêt À Diffuser, il doit passer une série de tests rigoureux pour vérifier sa conformité aux standards de diffusion. Un contrôle technique est réalisé afin d’identifier d’éventuelles anomalies, comme des artefacts visuels, des problèmes de synchronisation audio ou des erreurs de compression. Ce processus inclut une vérification du niveau de luminosité et de contraste, du respect du ratio d’image et de la cohérence du bruit de fond. Un test de sonorité permet d’analyser la clarté des dialogues et la répartition des fréquences sonores pour assurer une écoute fluide et agréable. En parallèle, un contrôle éditorial est souvent effectué pour s’assurer que le contenu respecte les directives légales et déontologiques du diffuseur, notamment en ce qui concerne les droits d’auteur, la présence éventuelle de contenus sensibles et la conformité avec les réglementations en vigueur.
Un fichier PAD doit être optimisé dès la phase de post-production afin d’éviter toute non-conformité qui pourrait entraîner des refus de la part des diffuseurs. La première étape consiste à effectuer un exportation conforme en respectant scrupuleusement les spécifications techniques demandées. L’encodage doit être réalisé avec soin pour éviter les artefacts de compression, les pertes de détails ou les saturations sonores. Un vérification minutieuse des sous-titres et des versions multilingues est essentielle pour garantir leur synchronisation parfaite avec l’image et éviter tout problème de lecture. L’intégration des pistes audio alternatives, comme les versions en audiodescription ou en version originale sous-titrée, doit être réalisée de manière cohérente pour assurer une accessibilité maximale du contenu. Une fois toutes ces étapes validées, un test de lecture final est effectué sur différents supports de diffusion afin de s’assurer que le programme fonctionne parfaitement dans toutes les conditions.
Le PAD est une norme essentielle dans l’univers audiovisuel, garantissant que chaque contenu respecte les critères techniques et qualitatifs exigés par les diffuseurs. En maîtrisant les aspects techniques du PAD, les créateurs de contenu et producteurs s’assurent que leurs œuvres sont optimisées pour une diffusion fluide et sans accroc, offrant ainsi aux spectateurs une expérience de visionnage irréprochable sur tous les supports de diffusion.
Si le terme PAD est commun à l’ensemble des chaînes, les exigences des chaînes varient sensiblement, aussi bien sur le plan technique que sur le plan éditorial .
Chaque groupe télévisuel, qu’il s’agisse de France Télévisions, du groupe TF1, de M6 ou de Canal+, impose son cahier des charges pour la livraison de contenus. Ces exigences dépendent à la fois de leur infrastructure de diffusion, de leurs process internes, de leurs obligations réglementaires et des formats de leurs antennes. La première grande différence réside dans les caractéristiques techniques du fichier demandé. Le format peut varier selon les usages, notamment pour les contenus destinés à la VOD, au replay ou à la diffusion numérique.
La résolution attendue varie elle aussi selon les chaînes. Ainsi on retrouve le Si le Full HD en 1920×1080 mais aussi la UHD en 3840×2160 pixels. Le traitement audio, lui aussi peut faire l’objet de différenciation, en stéréo simple, en 5.1 ou même en version multicanal séparée, avec des niveaux de mixage rigoureusement encadrés, notamment sur les limites de crête et la dynamique.
Les disparités s’expriment également dans les règles éditoriales qui régulent la diffusion des contenus. Chaque chaîne dispose de sa propre charte, dictée à la fois par son image de marque, ses engagements vis-à-vis de l’ARCOM (ex-CSA) et les attentes de son public. Certaines interdisent toute forme de sponsoring visible à l’image ou imposent des mentions spécifiques en générique de fin. D’autres exigent des versions “propres” (sans sous-titres, sans logo, sans habillage) afin de pouvoir adapter les contenus pour d’autres canaux de diffusion. Les formats publicitaires ou les mentions légales font par ailleurs l’objet de règles spécifiques. Ces règles concernent la durée des spots, leur lisibilité à l’écran et la conformité au cadre réglementaire en vigueur, notamment pour les contenus destinés aux enfants ou les produits réglementés.
La livraison des PAD aux diffuseurs sont elles aussi propres à à chacun. Elles se fait sur des de portails propriétaires sécurisés permettant l’envoi direct des fichiers, ou bien encore via des plateformes spécialisées comme Globecast, qui intègrent souvent un contrôle qualité automatisé en amont. Les PAD livrés sans respecter les normes techniques imposées par la chaîne sont systématiquement rejetés
Pour finir, le contrôle qualité est une étape systématique pour la validation du PAD Té acceptation. Il peut être réalisé par les chaînes elles-mêmes ou confié à des prestataires agréés. Ces vérifications portent sur la stabilité de l’image, l’absence d’artefacts de compression, la justesse des niveaux audio, la cohérence du timecode et la structure du fichier.
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